Dans le monde
BURKINA-FASO
Le 1er décembre, des hommes armés ont pris d’assaut une église protestante dans la ville de Hantoukoura, près de la frontière avec le Niger. Ils ont tué le pasteur Tchintchiéba Ouoba et 13 autres fidèles, dont 5 adolescents. Les assaillants se sont enfuis sur des motos et scooters. Personne n’a encore revendiqué l’attentat, mais on suppose qu’il est le fait de l’un des nombreux groupes extrémistes islamiques actifs dans le pays.
Cette dernière attaque porte à au moins 41 le nombre de chrétiens tués dans 9 attaques djihadistes signalées depuis le début de l’année. Un nombre inconnu de pasteurs et leurs familles ont été enlevés.
L’insécurité qui s’aggrave depuis 2014 et qui était principalement concentrée dans le Nord du pays, s’est propagée plus à l’Est ces derniers mois. Ces attaques remettent en question la coexistence religieuse pacifique entre la majorité musulmane et la minorité chrétienne du pays. Celle-ci représente environ 25 % de la population. Elle a conduit à une crise humanitaire sans précédent.
Le pasteur Samuel Sawadogo, qui s’occupe des chrétiens déplacés dans la ville de Kaya: «Nous ne savons pas qui sont les agresseurs, ni qui les parraine. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils attaquent les chrétiens. Ces attaques ont brisé la vie de notre peuple. Nous sommes troublés et pleins de douleur à la suite de la mort de membres de notre famille.»
ALGERIE
Les députés européens ont débattu jeudi 28 novembre à propos de l’adoption d’une résolution officielle sur la situation des libertés en Algérie. L’occasion pour certains de rappeler la situation des chrétiens: «Pourquoi ne pas parler en toute franchise, en toute sincérité, des persécutions contre les chrétiens?»
Durant le débat, pas moins de 14 députés européens ont porté la voix pour les chrétiens algériens et souligné les récentes fermetures d’églises.
Une résolution officielle a été adoptée à une très large majorité
Le texte rapporte que « depuis janvier 2018, les autorités algériennes ont fermé plusieurs églises » bien que l’Église Protestante d’Algérie (EPA), l’organisation centrale, soit reconnue légalement.
Le Parlement demande expressément « l’arrêt des violations de la liberté de culte des chrétiens, des ahmadis et d’autres minorités religieuses » et appelle les autorités algériennes à « rouvrir les lieux de culte ».
Cette résolution sera transmise prochainement par le président du Parlement européen au gouvernement algérien.
Des hommes et femmes politiques en France ont aussi été touchés par les violations de la liberté religieuse en Algérie. Une douzaine de parlementaires français ont officiellement alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la persécution des chrétiens en Algérie. Les questions sont consultables sur le site de l’Assemblée nationale.
Depuis septembre, on a assisté à une multiplication des fermetures d’églises protestantes en Algérie: 6 nouvelles églises ont ainsi été mises sous scellés. L’Algérie s’est pourtant engagée devant la communauté internationale à respecter …
Dans le monde
BURKINA-FASO
Le 1er décembre, des hommes armés ont pris d’assaut une église protestante dans la ville de Hantoukoura, près de la frontière avec le Niger. Ils ont tué le pasteur Tchintchiéba Ouoba et 13 autres fidèles, dont 5 adolescents. Les assaillants se sont enfuis sur des motos et scooters. Personne n’a encore revendiqué l’attentat, mais on suppose qu’il est le fait de l’un des nombreux groupes extrémistes islamiques actifs dans le pays.
Cette dernière attaque porte à au moins 41 le nombre de chrétiens tués dans 9 attaques djihadistes signalées depuis le début de l’année. Un nombre inconnu de pasteurs et leurs familles ont été enlevés.
L’insécurité qui s’aggrave depuis 2014 et qui était principalement concentrée dans le Nord du pays, s’est propagée plus à l’Est ces derniers mois. Ces attaques remettent en question la coexistence religieuse pacifique entre la majorité musulmane et la minorité chrétienne du pays. Celle-ci représente environ 25 % de la population. Elle a conduit à une crise humanitaire sans précédent.
Le pasteur Samuel Sawadogo, qui s’occupe des chrétiens déplacés dans la ville de Kaya: «Nous ne savons pas qui sont les agresseurs, ni qui les parraine. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils attaquent les chrétiens. Ces attaques ont brisé la vie de notre peuple. Nous sommes troublés et pleins de douleur à la suite de la mort de membres de notre famille.»
ALGERIE
Les députés européens ont débattu jeudi 28 novembre à propos de l’adoption d’une résolution officielle sur la situation des libertés en Algérie. L’occasion pour certains de rappeler la situation des chrétiens: «Pourquoi ne pas parler en toute franchise, en toute sincérité, des persécutions contre les chrétiens?»
Durant le débat, pas moins de 14 députés européens ont porté la voix pour les chrétiens algériens et souligné les récentes fermetures d’églises.
Une résolution officielle a été adoptée à une très large majorité
Le texte rapporte que « depuis janvier 2018, les autorités algériennes ont fermé plusieurs églises » bien que l’Église Protestante d’Algérie (EPA), l’organisation centrale, soit reconnue légalement.
Le Parlement demande expressément « l’arrêt des violations de la liberté de culte des chrétiens, des ahmadis et d’autres minorités religieuses » et appelle les autorités algériennes à « rouvrir les lieux de culte ».
Cette résolution sera transmise prochainement par le président du Parlement européen au gouvernement algérien.
Des hommes et femmes politiques en France ont aussi été touchés par les violations de la liberté religieuse en Algérie. Une douzaine de parlementaires français ont officiellement alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la persécution des chrétiens en Algérie. Les questions sont consultables sur le site de l’Assemblée nationale.
Depuis septembre, on a assisté à une multiplication des fermetures d’églises protestantes en Algérie: 6 nouvelles églises ont ainsi été mises sous scellés. L’Algérie s’est pourtant engagée devant la communauté internationale à respecter …
Dans le monde
BURKINA-FASO
Le 1er décembre, des hommes armés ont pris d’assaut une église protestante dans la ville de Hantoukoura, près de la frontière avec le Niger. Ils ont tué le pasteur Tchintchiéba Ouoba et 13 autres fidèles, dont 5 adolescents. Les assaillants se sont enfuis sur des motos et scooters. Personne n’a encore revendiqué l’attentat, mais on suppose qu’il est le fait de l’un des nombreux groupes extrémistes islamiques actifs dans le pays.
Cette dernière attaque porte à au moins 41 le nombre de chrétiens tués dans 9 attaques djihadistes signalées depuis le début de l’année. Un nombre inconnu de pasteurs et leurs familles ont été enlevés.
L’insécurité qui s’aggrave depuis 2014 et qui était principalement concentrée dans le Nord du pays, s’est propagée plus à l’Est ces derniers mois. Ces attaques remettent en question la coexistence religieuse pacifique entre la majorité musulmane et la minorité chrétienne du pays. Celle-ci représente environ 25 % de la population. Elle a conduit à une crise humanitaire sans précédent.
Le pasteur Samuel Sawadogo, qui s’occupe des chrétiens déplacés dans la ville de Kaya: «Nous ne savons pas qui sont les agresseurs, ni qui les parraine. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils attaquent les chrétiens. Ces attaques ont brisé la vie de notre peuple. Nous sommes troublés et pleins de douleur à la suite de la mort de membres de notre famille.»
ALGERIE
Les députés européens ont débattu jeudi 28 novembre à propos de l’adoption d’une résolution officielle sur la situation des libertés en Algérie. L’occasion pour certains de rappeler la situation des chrétiens: «Pourquoi ne pas parler en toute franchise, en toute sincérité, des persécutions contre les chrétiens?»
Durant le débat, pas moins de 14 députés européens ont porté la voix pour les chrétiens algériens et souligné les récentes fermetures d’églises.
Une résolution officielle a été adoptée à une très large majorité
Le texte rapporte que « depuis janvier 2018, les autorités algériennes ont fermé plusieurs églises » bien que l’Église Protestante d’Algérie (EPA), l’organisation centrale, soit reconnue légalement.
Le Parlement demande expressément « l’arrêt des violations de la liberté de culte des chrétiens, des ahmadis et d’autres minorités religieuses » et appelle les autorités algériennes à « rouvrir les lieux de culte ».
Cette résolution sera transmise prochainement par le président du Parlement européen au gouvernement algérien.
Des hommes et femmes politiques en France ont aussi été touchés par les violations de la liberté religieuse en Algérie. Une douzaine de parlementaires français ont officiellement alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la persécution des chrétiens en Algérie. Les questions sont consultables sur le site de l’Assemblée nationale.
Depuis septembre, on a assisté à une multiplication des fermetures d’églises protestantes en Algérie: 6 nouvelles églises ont ainsi été mises sous scellés. L’Algérie s’est pourtant engagée devant la communauté internationale à respecter …
Dans le monde
BURKINA-FASO
Le 1er décembre, des hommes armés ont pris d’assaut une église protestante dans la ville de Hantoukoura, près de la frontière avec le Niger. Ils ont tué le pasteur Tchintchiéba Ouoba et 13 autres fidèles, dont 5 adolescents. Les assaillants se sont enfuis sur des motos et scooters. Personne n’a encore revendiqué l’attentat, mais on suppose qu’il est le fait de l’un des nombreux groupes extrémistes islamiques actifs dans le pays.
Cette dernière attaque porte à au moins 41 le nombre de chrétiens tués dans 9 attaques djihadistes signalées depuis le début de l’année. Un nombre inconnu de pasteurs et leurs familles ont été enlevés.
L’insécurité qui s’aggrave depuis 2014 et qui était principalement concentrée dans le Nord du pays, s’est propagée plus à l’Est ces derniers mois. Ces attaques remettent en question la coexistence religieuse pacifique entre la majorité musulmane et la minorité chrétienne du pays. Celle-ci représente environ 25 % de la population. Elle a conduit à une crise humanitaire sans précédent.
Le pasteur Samuel Sawadogo, qui s’occupe des chrétiens déplacés dans la ville de Kaya: «Nous ne savons pas qui sont les agresseurs, ni qui les parraine. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils attaquent les chrétiens. Ces attaques ont brisé la vie de notre peuple. Nous sommes troublés et pleins de douleur à la suite de la mort de membres de notre famille.»
ALGERIE
Les députés européens ont débattu jeudi 28 novembre à propos de l’adoption d’une résolution officielle sur la situation des libertés en Algérie. L’occasion pour certains de rappeler la situation des chrétiens: «Pourquoi ne pas parler en toute franchise, en toute sincérité, des persécutions contre les chrétiens?»
Durant le débat, pas moins de 14 députés européens ont porté la voix pour les chrétiens algériens et souligné les récentes fermetures d’églises.
Une résolution officielle a été adoptée à une très large majorité
Le texte rapporte que « depuis janvier 2018, les autorités algériennes ont fermé plusieurs églises » bien que l’Église Protestante d’Algérie (EPA), l’organisation centrale, soit reconnue légalement.
Le Parlement demande expressément « l’arrêt des violations de la liberté de culte des chrétiens, des ahmadis et d’autres minorités religieuses » et appelle les autorités algériennes à « rouvrir les lieux de culte ».
Cette résolution sera transmise prochainement par le président du Parlement européen au gouvernement algérien.
Des hommes et femmes politiques en France ont aussi été touchés par les violations de la liberté religieuse en Algérie. Une douzaine de parlementaires français ont officiellement alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la persécution des chrétiens en Algérie. Les questions sont consultables sur le site de l’Assemblée nationale.
Depuis septembre, on a assisté à une multiplication des fermetures d’églises protestantes en Algérie: 6 nouvelles églises ont ainsi été mises sous scellés. L’Algérie s’est pourtant engagée devant la communauté internationale à respecter la liberté religieuse telle que décrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « La liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte. » (Extrait article 18)