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Francette

Je m’appelle Francette. Je rends grâce à Dieu pour ce qu’il a fait dans ma vie et pour le privilège qu’Il me donne de pouvoir témoigner de sa grandeur.

Avant de connaître le Seigneur Jésus comme aujourd’hui, j’avais une vie calme, sans encombre mais avec un grand vide dans le cœur.  J’ai entendu parler de l’évangile pour la première fois quand j’étais au collège. En parallèle, une de mes voisines s’est convertie et j’ai réellement vu le changement qui s’est opéré dans sa vie.

J’ai commencé timidement à me questionner sur ma foi, sans pour autant prendre une quelconque décision. A un moment, j’ai même pensé à devenir une none, tant j’avais soif de Dieu, sans vraiment savoir que c’était Lui qui me manquait.

Je suis retournée dans mon île et là encore, une autre voisine qui était aussi ma collègue, m’a parlé du Seigneur. Elle m’a invitée à plusieurs reprises à venir écouter l’évangile. A cette période-là, je chantais dans les hôtels, j’étais rémunérée, j’avais ma voiture, mon petit copain… tout ce qu’une jeune fille de 21 ans pouvait désirer. Je fréquentais les boîtes de nuit mais malgré tout cela, j’avais un grand vide dans mon cœur. Quand j’étais sur la piste de danse, mon cœur et moi-même nous étions tristes.

Une fois de plus, ma collègue m’a invité à venir écouter l’évangile. Je lui ai dit que je suis « catholique » (de nom), donc j’ai « ma religion ». Du coup, avec mon petit copain, nous avons commencé à aller à l’église catholique. J’étais heureuse quand m’y rendais, mais à la fin de la messe, c’est comme si pour moi, j’avais avancé ma main pour agripper quelque chose puis… plus rien, juste une poignée d’eau qui s’écoulait. Une grande tristesse remplissait mon cœur. Mais je continuais à mener ma petite vie « tranquille ».

Un jour, j’ai décidé de répondre à la énième invitation de ma collègue. Je me suis rendue seule à la réunion de jeunesse.

Dès que j’ai posé un pied dans le temple, j’ai ressenti dans mon cœur que c’était « LÀ MA PLACE ». Je ne sais pas de quoi le frère à parlé mais je savais que j’étais au bon endroit.

J’en ai parlé à mon petit copain qui est devenu « furax », me demandant si je n’avais pas « ma » religion et si mes parents n’étaient pas des « catholiques » ?

Malgré ses propos, je me suis rendue seule au culte le lendemain. Par la suite, il a demandé à être visité par des bien-aimés de l’église, afin de pouvoir poser des questions sur la Bible. À partir de ce moment-là, nous avons commencé à fréquenter l’église.

Quelques mois se sont écoulés, nous avons persévéré. Mais auparavant, j’avais dit à mon petit copain qu’il n’allait plus rien se passer entre nous ; il m’a dit ok tout de suite et j’en fut très étonnée. Je savais pour moi que c’était une décision de non-retour et que j’allais m’en tenir à ma parole. A maintes reprises, mon petit copain feignait d’oublier mais j’étais là pour lui rappeler ma décision, à laquelle il avait donné son accord. Chemin faisant, j’ai remarqué qu’il venait à l’église à reculons pour me faire plaisir.

Alors un jour, je me suis dit : Francette, il faut que tu libères le « garçon », car toi tu es une fille mais lui c’est un garçon…

Un soir, tandis qu’il m’avait raccompagnée devant la maison de ma mère, je lui ai dit : Tu sais, tu peux me laisser, le Seigneur Jésus prendra soin de moi ! Je ne le lui ai pas répété, il s’en est allé « délivré, soulagé ». Je suis rentrée dans ma chambre et je me suis mise à pleurer, pleurer, pleurer…J’étais légère, triste et en même temps HEUREUSE. Triste, car je pleurais sur ma vie passée, réalisant combien j’avais été loin de Dieu. Heureuse, car je venais de me libérer ; je me sentais VRAIMENT LIIIIBRE. Je me suis dit ça y est, JE SUIS LIIIBRE, je vais pouvoir MARCHER AVEC JESUS COMME IL LE VEUT (alors que je ne connaissais pas plus de l’évangile, ni de Jésus d’ailleurs). Il faut dire que depuis ma tendre enfance, je parlais à Dieu avec la conviction qu’Il m’entendait et qu’Il me voyait.

Du temps a passé. Puis un jour, j’ai reçu un appel de mon petit copain ; il voulait me rencontrer pour discuter des choses de Dieu. Il avait trouvé une vieille bible de sa tante et avait commencé à la lire… Il m’a dit : effectivement, j’ai lu dans la bible que Dieu a créé un homme pour une femme et une femme pour un homme, donc me dit-il, je veux faire le bout de chemin avec toi. Nous avons cheminé avec le Seigneur, puis nous avons pris la décision de nous marier et par la suite nous sommes passés par les eaux du baptême.

Nous avons eu trois enfants, nous avons servi le Seigneur…

Puis vingt années plus tard, pour des raisons qui lui sont propres, cet homme nous a abandonnés mes enfants et moi… (Chose que le Seigneur m’avait déjà révélée auparavant).

Nous avons par la grâce de Dieu traversé cette épreuve avec la FORCE et le SOUTIEN de Dieu et de Lui seul.

Je veux souligner que quand on donne à Dieu la 1ère place dans notre vie, JAMAIS IL NE NOUS DELAISSE, NI NOUS ABANDONNE.

Quel que soit le problème ou la difficulté que nous pouvons traverser, Dieu demeure le même Dieu FIDÈLE.

Comme je l’ai dit à l’âge de 21 ans, je le répète encore aujourd’hui : le Seigneur Jésus saura prendre soin de moi et je rajoute, de mes enfants également. 

Aujourd’hui, mes enfants et moi, nous persévérons dans les voies de Dieu et cherchons quotidiennement à lui obéir malgré nos faiblesses.

Vous qui lisez ce témoignage et qui n’avez pas encore fait la paix avec Dieu, je vous encourage à Lui donner votre cœur, et votre vie et Il saura prendre soin de vous, quel que soit ce que vous vivrez ici-bas.

Si vous marchez avec le Seigneur, je vous encourage à persévérer dans ses voies. Relevez la tête si les soucis de ce monde vous accablent, car Il sait toute chose ; mettez TOUTE votre foi en Lui et Il agira. Vous qui combattez le bon combat de la foi, continuez à garder vos yeux fixés sur Lui.

Jésus revient Très BIENTÔT, soyons prêts. Tenons nos lampes allumées et ayons de l’huile en réserve (Mat. 25. 1-13).

Que Dieu vous bénisse.

Francette

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